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Vaness Et Ses Glousseuses

Je me suis lancée dans mon parcours d’installation il y a cinq ans.
J'ai commencé par trouver une exploitation à reprendre, celle d’Isabelle Garnier au Bas Mée. Une activité qu’elle connaît bien pour y avoir fait un remplacement. « Je ne me voyais pas à la tête d’un élevage laitier seule. C’est trop de contraintes », précise Vanessa.
Mon parcours s’est achevé le 1er septembre avec mon installation. J'ai entrepris des travaux de mise aux normes et d’aménagements via des entreprises locales. « Je veux quelque chose à mon image. Je veux un lieu bien entretenu où on a envie de venir, mais aussi où mes poules sont heureuses », sourit Vanessa.
Mes poules – un effectif de 8 800 – je les ai réceptionnées mardi 3 septembre. « Je vais devoir apprendre à les connaître. Au début, il faudra les accompagner pour aller au pondoir », sourit l’éleveuse qui prévoit des semaines de 50 heures de travail.

" elles sont nourris avec du blé, du maïs, de l'orge, de la féverole, tourteaux de soja, tourteaux de tournesol avec les constituants analytiques essentiels a leur développement, leur taux de calcium...."

8 000 œufs par jour
Impliquée dans le bien-être de ses poules, j'ai aménagé trois hectares de parcours en extérieur en plus du bâtiment de 1 800 m2 où on trouve le pondoir.

« Je ramasse les œufs matin et soir », annonce Vanessa, qui travaille seule sur l’élevage. Le pic de ponte est estimé à 8 000 œufs par jour.

C’est une présence importante, mais rien n’est meilleur que l’œil de l’éleveur.