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Gerber Maïté

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A Conques, en Aveyron, le châtaignier est indissociable du paysage et de l’histoire locale. Abandonnée depuis le début du 20ème siècle, la culture du châtaignier peut retrouver sa place et fournir une nourriture saine et locale. Ce patrimoine me tenant à cœur, je n’ai pas hésité à reprendre un verger de châtaigniers en 2021* et suis devenue castanéicultrice en plus de mon autre activité salariée. Ce verger de 2 hectares, planté il y a 50 ans, est constitué essentiellement de la variété Marigoule : une châtaigne de gros calibre (que l’on peut appeler marron), et très peu cloisonnée (les deux peaux s’enlèvent très facilement).
Elle remplace les pommes de terre ou les biscuits apéro (marrons entiers au naturel), le riz (brisure de châtaignes), complète d’autres farines pour éviter le gluten et régale vos papilles en dessert (crèmes).

La châtaigneraie et les récoltes sont conduites et certifiées en Agriculture Biologique : nettoyage des allées par la herse et les brebis, pose de filets, récolte et tri à l’aide d’un aspirateur et d’une calibreuse.

Un ami apiculteur a installé des ruches pour son miel et pour la pollinisation des châtaigniers. Et pour la lutte biologique, nous installons des nichoirs à Chauve-souris et mésanges.

Le stockage des châtaignes se fait dans une chambre froide en attendant leur transformation (entre 0° et 2°C pour éviter la congélation et le développement des vers). J’ai fait le choix de rejoindre deux entreprises artisanales pour m’aider dans la transformation des châtaignes.

*avec mon compagnon, nos trois loustics et l'aide des copains !

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